Lors d’une recherche sur la Toile, avant que ma connexion ne disparaisse pour d’obscures raisons techniques, je suis récemment tombé sur un article mentionnant Damien Hirst dont les exploits artistiques sont constitués de délires de pop stars soixante-huitardes, de revenus pouvant lui permettre de vivre la vie confortable de footballeur international et d’un génie certain pour le marketing. Le papier expliquait que Damien Hirst offrirait une œuvre à ceux qui complèteraient un tour du monde des galeries Gagosian.
Après avoir maudit et envié les veinards qui entameraient ce périple, je passai rapidement à autre chose (en gros une activité aussi chronophage et vaine que de faire un tour du monde: rechercher du boulot) et oubliai cet épisode « culturel ».
Envahir le monde de points, de pois et de cercles de couleur et proposer à quelques riches oisifs d’exploser leur consommation annuelle de CO2 pour gagner une œuvre alors que le citoyen moyen n’a d’autre alternative que se démener pour faire vivre sa famille afin de ne pas sombrer dans un monde où le superficiel et le buzz sont sensés lui faire oublier la morosité de sa vie, me semblait quelque peu indécent…
Quelques jours plus tard, lors d’un trajet en covoiturage entre Bruxelles et Paris, une passagère particulièrement bavarde, dont les préoccupations existentielles étaient aussi différentes des miennes que celles qui éloignent un patron du CAC 40 d’un salarié récemment licencié, Damien Hirst fut l’objet d’un aparté entre la sortie 12 Chauny-Ternier et l’aire d’autoroute Trilloloy Ouest.
Le mari de cette passagère entamait le tour du monde proposé par Damien Hirst et, alors que je pensai, en mon for intérieur, que c’était une folie, elle décrivit le périple comme une petite escapade que l’on peut s’offrir comme certains s’offrent une journée lèche vitrine au centre commercial de la banlieue du coin.
Elle ne m’avait pas encore laissé m’exprimer et j’écoutais son babillage avec autant d’amusement que de curiosité lorsqu’elle me demanda « Et vous, chauffeur, qu’aimez vous d’autre dans la vie ? ». Il est vrai que, même si mon ego n’est pas très développé, je fus un peu blessé… Des études supérieures, une carrière avortée de pilote de ligne, des missions de consultants parfois très pointues et maintenant chômeur de longue durée, au RSA avec un statut de chauffeur.
A Paris, j’étais triste et abattu. Comment en suis-je arrivé là ? Les dominés sont-ils voués à y rester ? N’ont-ils pas d’autres choix que de manifester leur colère avec des pancartes, des slogans et des révolutions aux conséquences incertaines ?
Par défi, je décidai d’aller dans la galerie Gagosian rue de Ponthieu. Dans un décor épuré et immaculé, je fus étourdi par ces points, ces pastilles de couleur de toutes tailles.
Même si je ne pouvais m’empêcher de penser que cette initiative était d’une vacuité abyssale, je regardai l’un des tableaux qui alignait des points de couleur et je me rendis compte que l’un d’entre eux avait une teinte qui se confondait presque avec le fond. Je me fis la réflexion que ce point, celui que l’on ne voit pas, c’est moi, c’est celui de tous ceux que l’on ne voit pas et qui pourtant ont leur importance dans la cohérence de l’ensemble. C’est le petit pois parmi des cercles criards aux couleurs vives qui font le « buzz ».
Cette verrue blanche au milieu de jolies pastilles, c’est celui d’un anonyme qui allait s’inviter dans un jeu dont les règles et les codes lui échappent mais qui considère que l’art, même conceptuel, ne doit pas être élitiste au point que la vacuité d’un tour du monde bâclé soit uniquement l’apanage de journalistes, de nantis et de commissaires d’expositions, hérauts de la domination intellectuelle, porte voix des dominants.
Moi, chômeur, au RSA, je décidai de faire le tour du monde parce que la valeur marchande de ma vie vaut bien celle des points de couleurs que les marchands d’art leur attribuent.
Je trouve votre démarche très intéressante et votre article passionnant!
RépondreSupprimerQue pourrais-je vous souhaiter...?
Peut-être d'aller au bout de vos rêves et de vos envies...!
Bonne route Monsieur, et continuez à nous faire rêver...
Merci pour vos encouragements!
SupprimerQue me souhaiter? Que souhaiter aux nombreuses personnes dans la "galère"? Casser les codes dans lesquels notre situation nous met et que nous puissions être utiles, participer à la construction d'une société meilleure, créatrice, non sclérosée…
J'espère que mon "délire" va dans ce sens.
Je viens de terminer avec délectation la lecture de votre dernier article "Panthère à pois ou papier calque", et comme à l'accoutumée, je suis toujours un peu surprise par le ton employé dans vos écrits, tantôt ...pertinent, tantôt...drôle, cynique, voir même par moment teintée d'amertume..., (ce qui n'est pas pour me déplaire) et qui me laisse à penser que les textes couchés sur le papier sont guidés par vos émotions du moment,
SupprimerNe dit-on pas que les mots sont comme des armes?
Qu'entre deux mots, les mots piègent?
L e poids et la mémoire des mots,
Le mot de la fin...
Les mots seraient-ils en fin de compte que le reflet de nos âmes?
Que de question sans réponse...!
Vous vous demandiez que vous souhaiter???
D'y croire Monsieur, encore et toujours...., car ayant été dans votre situation et étant une éternelle rêveuse et championne de la positive attitude ce n'est pas une "utopie" que d'y croire, de réaliser ses "rêves" ainsi que ses "délires".
L'écriture pouvant être un exutoire , n'avez vous jamais songé de vous tourner vers elle?
Il n'est pas donné à tout le monde d'avoir ce don de pouvoir jongler avec les mots, mais vous Monsieur, vous avez une façon bien particulière, (que je vous envie d'ailleurs) de le faire et qui à mon sens pourrait plaire à un bon nombre d'entre nous.
Cela étant, comme souvent ,les arts mineurs peuvent trouver une inspiration dans les arts majeurs.
Mais ceci est un autre sujet.
Au plaisir de vous lire
Il est vrai que je suis inspiré par mon humeur du moment mais j’observe aussi beaucoup les événements autour de moi. Je fais ensuite des liens - ou pas - en tentant de garder une cohérence générale.
SupprimerLes mots sont effectivement des armes ainsi que les parties visibles d’un iceberg. J’en suis totalement conscient et j’en joue parfois.
Merci beaucoup pour vos messages car je ne voulais pas que mon périple soit réduit au défi qui était de gagner une œuvre de Damien Hirst. Si mon blog et la manière dont j’écris vous plaisent, c’est encourageant pour travailler dans ce sens.
Pour répondre à votre question, je dirais que j’ai terminé quelques nouvelles qui sont sur le disque dur de mon ordinateur. J’ai aussi une pièce de théâtre et un roman en jachères.
En revanche, je n’avais pas encore vraiment pensé à écrire de manière plus professionnelle. Vos commentaires pourraient me faire changer d’avis !
Avoir des lecteurs est quelque chose de nouveau pour moi!!
Cool,
SupprimerEn fait je ne suis pas vraiment surprise du fait de savoir que vous écrivez des nouvelles..,(je pense qu'inconsciemment je le devinais par vos écrits), par contre concernant un" roman" et une "pièce de théâtre", un plaisir inattendu...,
Je vous dirai, continuez Monsieur, jonglez, jouez...faite claquer ces "mots" pourvus et dépourvus de sens, avec vos émotions, vos ressentis..., d'ailleurs..., ca ne me déplairait pas de pouvoir vous lire, afin de pouvoir vous donner mon avis; (ceci n'est qu'une suggestion).
Je n'ai pas la prétention d'être "Amélie Nothomb" , oh que non...;-), mais..., je peux avoir des avis bien tranchés sur les sujets variés qu'on me soumet! Mais peut-être..., est ce trop présomptueux de ma part de faire une telle demande, car après tout, qui suis je pour me permettre pareille audace?
Étant quelqu'un de direct..., je dis toujours ce que je pense, quitte parfois à me prendre la tête avec des personnes qui n'acceptent pas la critique, qui s'emmurent dans leur certitude, comme sourd aux paroles ami(e)s, et qui, avec leur esprits étriqués pensent avoir la science infuse ...,- ca me fait doucement rire..., d'où je leur réponds que bien sûr, ils peuvent avoir leur propre opinion, mais que moi de mon côté, je suis en droit aussi de ne pas être d'accord avec eux .
Car voyez-vous, pour moi la critique ne peut-être que constructive, à condition de le formuler avec tact, et en évitant de blesser autrui! - Qu'en pensez-vous?
Je viens de terminer vos deux derniers articles, Un gros point blanc "la Grèce" et "Rome antique ou en Toc"
L'article que je préfère est "Rome Antique.."!- Votre rencontre avec la caricature de la "Ciccolina"..., hilarant, j'en ai beaucoup ri! Par contre mon passage préféré est votre visite dans la galerie Gagosian. - Vous, contemplatif...,interrogatif..., devant ces points blanc et de couleurs, regardant vers ces pointillées ..., avec cette impression qu'elles bougent, comme marchant ou s'échappant vers Dieu sait où...,- pour moi, la description que vous y faite me paraissait sur le moment tellement réelle , que j'avais l'impression, qu'à mon tour je les contemplais à travers vos yeux, entrain de danser une danse connue que d'elles seule..., mais ceci est ma "chimère"! -Car somme toute, dans tout œuvres d'art, on y voit que ce que notre imaginaire veut bien nous laisser entrevoir!
Ne dit-on pas que "Le véritable voyage, n'est pas d'aller vers des paysages, mais d'avoir d'autres yeux"?..... Personnellement j'en suis convaincue!
J’aime bien votre dernière citation… Je rajouterais aussi «d’autres oreilles» car la manière dont on écoute influe sur la manière dont on voit !
SupprimerJ’accepte volontiers la critique et je distingue le fond de la forme. Que critique t-on ? Ce que l’on dit ? ou la manière dont on le dit ? Par ailleurs qui le dit ? Quelqu’un que l’on considère comme ayant les armes pour comprendre, pour aimer analyser, ressentir ? Quelqu’un qui pense les avoir ? La critique n’a donc pas nécessairement quelque chose de tranché et est très relatif ! Mais c’est toujours très instructif ! Avant de commencer ce périple je n'avais aucune idée particulière sur l'art contemporain et à mon avis, ma critique n'avait aucune valeur. Cela a évolué mais je suis loin d'être un critique! Je suis juste un observateur très perspicace.
Mes grilles de lecture sont nombreuses et je crois que mes quelques articles laissent percevoir qu’elles le sont !
Je pourrais tout à fait vous faire lire ce que j’écris d’autre mais, comme vous le dites très justement, qui êtes-vous ? :-) Ne seriez-vous qu’anonyme ?
Concernant ce blog, il est possible que je le transforme en une forme de roman car la matière est là. L’idée n’est pas de moi mais d’une journaliste de Elle qui a écrit un article sur mon périple.
Encore merci pour vos réactions car c'est encourageant.
Quelle surprise et plaisir de lire le compte rendu de votre entretien avec Damien Hirst.
SupprimerVous seriez vous douté en commencent ce périple, qu'un jour, dans vos délires les plus fous, (comme vous aimez à le dire), vous auriez cette chance folle de rencontrer "l'artiste" Damien? -
Inimaginable..., et pourtant..., j'en reviens à ce que je dis fréquemment, y "croire", quitte à en être parfois soulante ;-), mais tant pis!!!
J'ai aimé la tournure que prenait l'interview.
Finalement qui interviewait qui? - Les interrogations venant de part et autre, - les questionnements de Monsieur Hirst, à savoir, le pourquoi..., le but..., que feriez vous si vous obteniez une de ses œuvres, et surtout qu'en feriez-vous? - Vos réflexions et théories concernant la Panthère avec ses taches de couleur sur son pelage..., votre rencontre avec son "autre", son étonnement aux réponses données..., ce fut passionnant à lire.
Vous avez dit précédemment que vous ne vouliez pas que votre périple soit réduit au défi de gagner une de ses œuvres. - soit, mais en fin de compte, à mesure de votre avancée dans ce tour du monde, ne commenceriez vous pas à vous y attacher à ces points...? - ou me tromperais-je, moi "l'anonyme" :-)???
Et si..., grâce à cette œuvre, (vendue ou non), vous parvenez dans le futur à réaliser des projets qui sont en attente..., alors oui..., - continuez!
Concernant votre blog, je suis heureuse d'apprendre que vous songez à donner une suite en une forme de roman sur le conseil avisé d'une journaliste du magasine Elle.
Je ne manquerai pas de vous suivre dans cette nouvelle aventure.
Chaque jour, la vie vous offre une page blanche dans le livre de votre existence....Votre passé est déjà écrit, vous ne pouvez le changer.
Par contre
"L'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre",
Vous n'avez pas à le prévoir, mais à le permettre"
Saint Exupéry
Malheureusement je n’ai pas rencontré Damien Hirst… (pas encore!). Il s’agissait d’écrire un article qui s’est transformé en entretien, voire en nouvelle et de lui faire parvenir (en même temps que le petit livre «put me in the zoo») lors de ma dernière étape. C’est donc fait, et j’ai donné le tout à la galerie Gagosian à Genève. Le blog devait expliquer cet aspect mais je ne l’ai pas terminé. Les obligations journalières sont plus fortes que mon désir d’écrire…
SupprimerEn tout cas, je trouve intéressant que ma nouvelle soit super crédible! Alors que lorsque je l’ai écrite elle me semblait complètement improbable (Les Clash dans une pharmacie tenue par un Indien un peu désabusé alors que Damien Hirst trie des pilules colorées sur un comptoir…)
Vous avez raison, je me suis attaché, voire entiché des points…
Je ne sais pas si vous avez choisi une citation de Saint Exupéry à dessein mais, il se trouve qu’il avait les deux mêmes passions que les miennes… Bien vu !
J'ai eu un sursaut en lisant votre première phrase, (malheureusement je n'ai pas rencontré Damien HIRST....,)!
SupprimerMe demandant, suis je sotte à ce point? - Où me serais je fourvoyer dans la lecture de 'A withe spote on the dole"? N'étant point une parfaite bilingue, je me suis empressée de relire une deuxième fois l'article..., enfin, disons que pour être certaine de la compréhension du texte je m'y suis attelée une troisième fois... ;-), - (si, si, je vous assure, vous pouvez en rire, c'est permis :-), car moi-même après coup, je m'en suis beaucoup amusé). Je m'explique,
Je concède le fait qu'avant de vous lire, je n'avais jamais entendu parler de Damien HIRST, ni de ses œuvres, - les Carrés blanc sur fond blanc de Monsieur MALEVITCH m'étant par contre plus familier. - Voulant en savoir un peu plus à son sujet, je me suis empressée de faire des recherches sur le net, afin de lire les articles parus le concernant, ou, je découvris que jeune étudiant il avait travaillé dans une morgue, - qu'il était fasciné par le milieu médical et ayant un goût fort prononcé pour le morbide. - La suite le prouvera à travers ses divers sculptures d'animaux plongés dans le formol...,(pas ma tasse de thé). - Il y était question aussi d'une armoire à pharmacie métallique, contenant des pilules peintes à la main..., etc..."
C'est pourquoi, le fait que dans votre récit, votre rencontre ai lieu dans une pharmacie..., "HIRST entrain de manipuler, tripatouiller ces petites pilules colorées,(pendant votre entretien...), l'Indien entrain d'écouter le son des "Clash"..., m'a paru, plus que crédible!!! Honnêtement, j'y ai vraiment cru! - D'autant plus que pour moi la plupart des artistes Anglo-Saxon, sont assez déjantés et excentriques, (ce qui est loin d'être une critique, loin s'en faut)!
Par contre pour les points, c'était tellement évident....., rien qu'en lisant la façon dont vous en parler, comme avec..., comment dire..., affections...
En ce qui concerne la citation de Saint Exupéry, ce n'était pas à dessein que je l'ai cité, bien qu'il est vrai que vous ayez deux, voir trois points communs. - Personnellement, je dirai plutôt écrit avec spontanéités et me semblant de circonstance avec mon ressentis du moment.
A mon tour j'aimerais vous dire merci. - Grâce à vous , j'aurais appris qui était Damien Hirst , comme quoi, l'écriture n'est jamais veine ...;-) :)! - Voyez vous, étant une autodidacte, j'ai tout le temps une grande "Soif"......, du "SAVOIR"!-
L’amie à qui j’ai rendu visite à San Diego a également cru que j’avais rencontré Damien Hirst. Ce n’est donc pas une question de compréhension du texte mais plutôt la manière dont je l’ai écrite ou l’image que je peux dégager.
SupprimerPour moi, tout dans la nouvelle est déjanté et improbable : Damien Hirst achetant le formol dans lequel il a mis ses animaux chez un pharmacien indien qui s’ennuie. Damien Hirst jouant avec des pilules de couleur comme autant de points auxquels il voudrait donner un sens. Les Clash dont les paroles font exactement écho à ce qui se passe dans l’échoppe, etc. Bref complètement improbable.
Pour mon amie, je suis un peu dingue de toute façon alors l’histoire ne lui paraissait pas plus bizarre que de la lire avec l’idée que l’on se fait des artistes Anglais !
En revanche, j’espère que Damien Hirst la lira et j’espère connaître sa réaction !
En tout cas je suis ravi de vous avoir appris des choses. Je ne connaissais pas vraiment l’art contemporain avant de commencer ce périple. Enfin, si, peut-être un peu car je lis pas mal mais je n’avais encore jamais fait de liens avec des sujets politico-sociaux !
En terminant la lecture de votre dernier article, les premiers mots et notes de musique qui me viennent à l'esprit, sont..., " Voilà c'est fini",(titre de chanson du groupe Téléphone). - Après coup, je me rend compte que c'est la fin d'un périple, d'un voyage..., non d'un chômeur à la con..., d'un point blanc insipide ou invisible parmi tant d'autres..., non..., ce n'est pas le terme que j'emploierais, - de préférence, je dirai plutôt d'un point blanc fluorescent qu'on remarque, de par la brillance qu'il dégage, la volonté de vouloir garder la tête haute à tout prix, et surtout ce besoin de vouloir s'en sortir pour offrir un avenir meilleur à sa famille. - voilà ce que moi je retiendrai de cette aventure, en second ce sera le plaisir que j'ai pris en lisant vos articles et qui pour être honnête, vont "un peu" me manquer...
SupprimerEn ce qui concerne la journée de la femme, il est vrai qu'il ne devrait pas y avoir un jour spécifique pour en parler, - N'oublions pas que depuis plus de cent ans, les femmes se sont battues pour obtenir des droits et ont obtenus beaucoup de succès, même si dans certains cas, ça a été laborieux à obtenir. - Perso je pense que nous devrions sans exception nous rappeler que les droits des femmes doivent encore être défendus dans de très nombreux pays du monde et que bon nombre d'entre elles payent tout les jours, heures et minutes de leur vies le droit d'être libre..... (bon..., je vais arrêter là, sinon....,)!
J'aime beaucoup la signature "Rrose Sélavy" que vous avez choisi et que Damien HIRST apposera à l'œuvre qu'il vous offrira! - Voulez vous savoir pourquoi???- Tout simplement parce qu'à mon sens elle est porteuse d'espoir. - (eh oui,je sais..., bla, bla, bla..., encore et toujours ;-)!
A la lecture du début du dernier paragraphe de votre article, je sentais de la mélancolie dans vos écrits, comme quelque peu chagriné par l'incertitude quand à votre avenir, puis dans la deuxième partie vint le "sursaut " "d'espoir"..., l'espoir de croire en "Rrose Sélavy" ! - En fin de compte vous terminer sur une note positive:-) et il me plaît de croire, d'y croire...
Voilà c'est fini.... ♪♪, je terminerai en vous disant bonne route Monsieur et en vous souhaitant le meilleur...
"C'est quand il n'y a plus d'espoir, qu'il ne faut désespérer de rien"
Sénèque
Très chère inconnue,
SupprimerCe blog n’est pas encore tout à fait terminé car l’histoire de ce « délire » ne l’est pas. Je n’ai pas encore reçu d’œuvre de Damien Hirst ! Quant à mon histoire personnelle, je passe (vous l’avez, en tant que lectrice perspicace) du dépit à l’espoir… Je dis histoire personnelle mais je me sens plutôt le porte drapeau des personnes aux potentiels ignorés dont beaucoup abandonnent la lutte. Ma colère s’est estompée parfois lors de mon voyage mais le monde qui m’entoure me révulse. J’aurais aimé en parler à des gens comme Levi Strauss, André Gorz ou Edgar Morin mais les deux premiers sont disparus et le dernier est hors de ma portée. Le blog avait aussi pour but de faire du buzz mais malgré les bons échos que j’en eus, les people ayant de l’entregent ne s’intéressent pas ou prou aux sans grades dont je fais partie. Aucun de ceux à qui ce blog a été envoyé n’a répondu. Finalement, cela ne fait que confirmer ma théorie inspirée de Bourdieu (autre modèle) sur l’importance primordiale du réseau.
Je pense que vous aurez compris que je ne remets pas en cause la lutte des femmes et surtout pas dans des pays où elles ne sont rien et où leur lutte n’est même pas entamée! Mon propos est de regarder les choses avec un prisme différent et pas avec un œil sexiste. Je ne confonds pas les luttes au sein de la société, d’un groupe ou d’un couple. Il peut exister des luttes qui s’appliquent aux trois cas dans de trop nombreux pays mais je remarque aussi que l’incompétence ou la vilénie n’ont aucun sexe ! (Epouses des potentas en Egypte ou Tunisie par exemple)
Belle citation de Sénèque. Vous avez le don de faire mouche ! ,-)
Pour une fois, je suis ravie de ma bévue. -
SupprimerJe pense avoir anticipé prématurément la fin du voyage..., et égoïstement je dirais tant mieux...:-), la fin pouvait bien un brin attendre..., Non??? - D'autant plus que..., je restais un peu sur ma faim. - Je ne peux nier le fait que j'aimerais connaître la fin de l'histoire. - Pas par "voyeurisme", du tout, sincèrement..., c'est simplement que votre histoire me parle et que j'aimerais entendre un "Happy End".
J'aime l'idée que vous soyez le porte drapeau des personnes qui abandonnent la lutte et qui ne croient plus en grand chose..., car cela voudrait dire que malgré vos doutes, vous optez pour "Rrose Sélavy". - En cela je ne peux qu'applaudir...!
Pour en revenir à la lutte des femmes dans le monde, j'ai parfaitement saisis ce que vous vouliez décrire, mais comme dit précédemment, je réagis toujours selon mon ressentis et ce sujet ne pouvait me laisser indifférente.
PS; Je suis honorée d'être passée du statut "d'anonyme" au statut de "chère inconnue" ;-)
Au plaisir de vous lire,
L'inconnue,
Chers vous,
SupprimerAprès réflexion je tenais absolument à revenir sur ce que vous avez dit précédemment. - "Le monde qui m'entoure me révulse". - Cette phrase m'a heurtée de plein fouet..., vos propos étant d'une force ..., - Je me suis demandée, mais que peut-il bien vouloir dire? - Est ce la société dans laquelle nous vivons qui le révulse à ce point? Le monde en lui même? -Est ce nous "mortel"? - Ou tout simplement les trois à la fois? - Que de question qui me perturbe et dont je ne trouve échos... -
Quand à l'amertume ressentie au fait que vous n'ayez eu aucun retour au blog, a plusieurs reprises je me suis posée la question, - Comment était-ce possible que vous n'ayez eu aucun commentaires d'approbations ou désapprobations à vos écrits...? - (positif, ou négatif, l'important n'étant pas vraiment là)! - Merde, me suis je dis! - Les" Peoples" (comme vous aimez à les appelez), ne s'intéresseraient-ils qu'à leur petite personne? - Nul ne prendrait donc, ne fut ce que quelques minutes de leur précieux temps pour réponde ou écrire un petit mot d'encouragement? - Malheureusement j'ai dû me rendre à l'évidence...,apparemment quiconque n'est à même de comprendre la démarche du pourquoi et du comment! - Il est vrai, qu'aujourd'hui le temps accordé à autrui n'a plus la même valeur qu'autrefois, la plupart vivant dans leur certitudes et leur tours comme repliés sur eux-mêmes. -
En ce qui concerne les réseaux sociaux, je pense qu'elles pourraient jouer un rôle d'importance . - Peut-être devriez vous publier votre aventure sur des sites tel que Twitter (par exemple)? - Il suffirait que vos ouvrages, nouvelles et autres, tombent entre les mains d'une personnalité pour que connexion y ai. - En même temps, suis je la personne adéquate pour vous suggérer un avis??? - Bonne question!
Par rapport du dépit à l'espoir, j'aimerais vous dire que depuis le début de ce blog, ce que je retiendrai et qui à mes yeux me semble important..., c'est que même si par moment vous semblez découragé, dépité ou amer par rapport à votre situation, vous optez en définitive pour le camp de l'espoir,(ce qui n'était pas vraiment le cas au début de l'aventure). - C'est humain d'avoir des doutes... , des peurs..., des failles... - Moi-même, malgré le fait que je sois d'une positivité à toute épreuve, il m'arrive fréquemment d'avoir des moments de faiblesses..., d'incertitudes..., comme tout un chacun..., mais..., je choisis le chemin de la vie..., de la famille...,de la lumière..., des ami(e)s..., du rire...! - Ahhh le rire..., rien de tel..., il guérit de bien de maux..., que c'est bon de pouvoir rire de tout et de rien et ce sans trop se prendre la tête. - Croyez moi j'en connais un rayon...;-)! , - Avez vous remarqué comme on se sent plus léger après avoir ri aux éclats et ce souvent pour les raisons les plus futiles...? A essayer...
Je terminerai en vous disant,
Les gens les plus heureux n'ont pas nécessairement le meilleur de tout, - Ils ne font que ressortir le meilleur de tout ce que la vie met sur leur route.
L'avenir le plus clair sera toujours basé sur un passé oublié. - Vous ne pouvez aller de l'avant à moins de laisser aller les blessures et les tracas de la vie.
Puissiez vous avoir suffisamment de joie pour vous rendre heureux..., suffisamment de défis pour vous rendre fort..., et surtout suffisamment d'espoir en "Rrose Sélavy" pour vous garder triomphant.
Si je puis me permettre, (et puis non, je me permets), j'aimerais vous adresser une requête, "Never Give Up"!
L'inconnue
Très chère inconnue,
SupprimerLe temps que j’ai mis à répondre est lié aux activités de survie que j’ai développées, et qui me prennent beaucoup de temps, ainsi qu’à l’écriture de la suite de cette aventure qui, entrecoupée par mes activité de survie n’avance pas assez vite…
Boris Cyrulnik dit que l’hyper activité n’est pas un signe de force mais de faiblesse… J’en suis conscient mais je n’ai pas d’autres choix.
J’ai réfléchi aux aspects liées aux médias sociaux mais, à mon sens, ils n’apportent pas grand-chose de plus car ils ne font que recréer ce qui existait avant sans eux. En effet, sans chance, sans mentor, personne ne peut « réussir ». Cela n’empêche pas d’essayer mais on espère un peu trop des médias sociaux. J’apprécie votre suggestion et elle n’est pas mise à la poubelle !! Je dois juste l’adapter. :-)
Vous voyez très juste sur le blog. En ce qui me concerne, il m’aura surtout permis de reconsidérer mes amitiés et mes valeurs. Cependant, je reste très amer car lucide, ce qui ne m’empêche pas non plus d’être naïvement confiant dans l’avenir car je crois en mes possibilités un lundi même si je suis très sombre un autre lundi. C’est contradictoire (amer, lucidité, positivité et négativité) mais je le suis alors… :-)
I usually never give up but sometimes when you have bad cards in hands you have to accept your fate. Or maybe cheat. Or maybe fight back. Or maybe hope that you will win the next game…
Mon prochain blog est presque prêt. J’espère que vous l’apprécierez autant que les autres !
Chers vous,
SupprimerJe suis heureuse d'avoir de vos nouvelles.
J'ai craint un moment que vous n'abandonniez la partie..., d'où l'agréable surprise de vous lire à nouveau :-)
Je vois..., enfin..., disons plutôt que je lis que vous avancez pas à pas, (par manque de temps), dans l'écriture de vos aventures, - Je comprends que vous aimeriez prendre en marche le train à grand vitesse afin de faire une percée dans vos écrits, mais tout de même..., prenez garde, (à vouloir trop en faire) de ne pas aller au bout de vos forces...
Concernant Monsieur CYRULNIK, je suis au regret de vous dire, (bien malgré moi), que je n'avais aucune connaissance de qui il était, ni de ses écrits...,avant de vous lire. - (d'ailleurs pour infos c'est la deuxième fois que je vous avoue mon ignorance à propos d'un tel ou d'un tel, vous rendez vous compte de l'aveu)? - Enfin..., disons jusqu'à aujourd'hui, mais chuuuut..., je confesse volontiers que j'ai été sur le net pour avoir des informations le concernant. - Que voulez vous..., je ne suis jamais rassasié, toujours cette satanée "soif du savoir"!
Tout ca pour vous dire que pour ma part, je trouve nos échanges très instructives! - Grâce à vous je m'ouvre à des horizons insoupçonnés..., qui me surprenne et m'enchante à la fois..., - A mes yeux les écrits, les mots et bizarrement même les points de suspension ont leur importance...
A propos de l'hyper activité, je rajouterais à faiblesse, "échappatoire"! - Pourquoi me diriez vous? - Je dirais pour ne point avoir le temps de cogiter par rapport au tracas quotidien de la vie...
En ce qui concerne l'amitié, effectivement c'est dans l'adversité que l'on voit où sont ses vrais amis.
C'est dans les instants sombre de notre vie, que les soi-disant "friends" sont la plupart..., aux abonnés absent. - Malheureusement dans ces moments, nous n'avons pas d'autres choix que de reconsidérer nos valeurs et nos priorités. - C'est pourquoi je dis souvent "ne jamais se fier aux apparences", nous serions surpris par ce qu'on pourrais découvrir, derrière la face apparente ou cachée.
Amertume, lucidité, positivité, négativité, le pour, le contre, le "Ying", le "Yang"..., - Saviez vous que le Ying symbolise l'obscurité et tout ce qui est voilé, - le Yang quand à lui signifie la luminosité, - La culture du Ying et du Yang peut-être considéré comme s'opposant entre elles. - Ces deux énergies nécessitent d'être toujours en équilibre. - Parce que chaque action, geste ou mouvement peut causer un déséquilibre qui doit être comblé par l'action d'une autre personne..., alors oui, un lundi vous êtes le "Ying", le suivant le "Yang". - Ou simplement un funambule en balance permanent...
Fate, cheat, fight back, hope, win...,
I understands verry well what you maen and what you feel...,
But..., sometimes It's necessary to pass by different ways, to reach the final destination of "Hope" and "Win"..
Je suis ravie d'apprendre qu'il y aura une suite au blog, (je l'espérais). - Finalement j'aurais l'immense privilège de continuer à vous lire! - Youpiiie..., Oups, sorry, c'est sorti spontanément , donc..., je ne l'effacerai pas, mais uniquement pace que c'était franc et direct,-). - Tiens..., percevrais-je un ébauche de sourire...? Si c'est oui, j'aurais atteint mon but! ;)) -
Rire..., sourire..., "Si le rire fait du bien au corps et à l'esprit, le sourire quand à lui ouvre et illumine un visage":)
Désolée d'être si longue..., mais je n'ai pas la capacité ni votre talent pour rédiger court, clair et concis...
Ps: Concernant "Révolte du point blanc qui attend" je viens d'en faire une première lecture, vu l'heure tardive...,donnerai mon avis au plus tôt..
L'inconnue
Chers vous,
SupprimerLa première lecture de "Révolte du point blanc qui attend" je l'ai à vrai dire survolé, tant l'heure était tardive au moment de la découverte. - Depuis, j'ai pu le lire et le relire à tête reposée et je peux vous dire avec honnêteté qu'arrivé au dernier ( . ) j'ai éprouvé de la tristesse......., ( je n'ai jamais ressenti un désespoir aussi profond dans tout ce que j'ai pu déchiffrer jusqu'à maintenant...). :(
Je vais essayer de faire le plus concis possible, mais je ne vous garantis rien...;-)
Concernant le premier chapitre les adjectifs qui me viennent à l'esprit sont "désolation", "affliction", "amertume" et "tourment".
Le suivant quand à lui est teinté d'un cynisme certain de par le jeux de mots des chômeurs "d'ici", la main d'œuvre de "là-bas", les opulents patrons et financiers "d'ici" et "là-bas"..., mais ô combien juste dans l'analyse que vous en faite... - "Ce qu'on appelle résignation n'est autre que du désespoir confirmé". - Henry David Thoreau
Chapitre 4: Effectivement la justice consisterait à ce que les défavorisés bénéficient des largesses des riches. - Après avoir défendu les droits à l'égalité des chances pour tous, la société est entrain de faire un gigantesque bon en arrière ou bientôt il y aura les riches d'un côté, les pauvres de l'autre, chevaliers & gueux, seigneur & cerfs, bourgeois & servants, la classe moyenne ayant disparu comme rayé de la carte...
Que pouvons nous faire? - Avons nous le pouvoir de changer quoi que ce soit dans la société actuelle? - Pouvons nous offrir un avenir meilleurs à nos enfants? - Encore une fois beaucoup de question ..., qui malheureusement ne trouveront point d'échos.
Chapitre 6: Ici vos pensées et écrits penchent vers le "Ying", côté obscur et voilé de vos émotions d'où les phrases teintées d'amertume coulent à flots, - chapitre 7 et 8: le "Yang" la luminosité se bat désespérément pour prendre le dessus sur son autre, le "Ying". - ces deux meilleurs ennemis se mènent une lutte perpétuelle, "Ying" et "Yang se jaugeant pour voir qui en sortira vainqueur... - Puis il y a Vous..., essayant ne pas se laisser emporter par cette vague de désespoir et de dépression latente qui restent comme tapis dans l'ombre...
Les points de couleurs ne seraient rien sans les points blanc fluorescents qui apportent la transparence et la luminosité, donc..., Vous le point fluo, vous en sortirez vainqueur..., j'en suis persuadée... - Si vous osez me dire le contraire je vous dirais ou chanterais, à votre convenance ..., "tarte à gueule à la récré":-)). Sourire or not Sourire? - Ben oui, quoi..., je me donne un mal de chien tout de même..., ou non? ;-)
J'aimerais vous parler d'Estragon & Cie,
J'ai aimé l'interlude et l'association plein de sens en chaque fin de passage. - Ils collaient parfaitement aux divers écrits. - Chacune à leur manières dévoilant une vérité profonde à vos ressentis.
A la question d'Estragon "peut-être voit-il clair dans l'avenir"? - Le passé est soldé, le présent vous échappe, soyez l'avenir. "Gaston de Lévis"
Estragon, "On trouve toujours quelque chose, hein, Didi, pour nous donner l'impression d'exister"?
Le passé et l'avenir, ces deux moitiés de vie dont l'une dit jamais et l'autre dit toujours. "Alphonse de Lamartine"
Ps; "Révolte d'un point blanc" m'a plus que plu, (une de mes préférée), par la profondeur du texte et cette tristesse qui est palpable en un Point infinie..., tellement elle est ancrée...
L'inconnue
Chère inconnue,
SupprimerD’ailleurs l’êtes-vous vraiment ? Nous ne nous connaissons vraiment pas ?
Oui, vous vous donnez du mal pour me faire sourire et ça marche. Cependant, c’est le sourire du clown triste. Merci en tout cas pour vos commentaires, votre analyse (très pertinente), vos citations (bien choisies) et vos tentatives réussies pour me faire sourire.
J’ai voulu que ce blog soit le plus proche possible de ce que je pense, de ce que je suis et de ce que je ressens. Un ami, chômeur aussi, bourré d’idées, d’énergie et de potentiel m’a dit qu’à la lecture de mon blog il avait eu l’impression de penser ce qu’il lisait. Je sais donc que j’ai fait mouche car je ne désire pas uniquement parler de moi-même (même si je me mets en scène en utilisant la première personne du singulier) mais parler de ce que les sans grades ressentent. J’utilise ma plume comme d’autres peuvent utiliser la pancarte contre un mur du métro (les résignés) ou encore d’autres la violence (les rebelles) car c’est la seule chose que je sache encore faire et je ne sais pas encore quelle autre voie choisir.
J’aimerais pouvoir croire que cette histoire va bien se terminer mais lorsque tout s’écroule autour de soi et que l’on remue ciel et terre pour s’en sortir sans l’once d’une amorce de succès, il est humain de s’écrouler. Ce que, j’avoue, je suis en train de faire.
Mon périple n’aura été qu’une péripétie et aura amusé, intrigué et maintenant peiné. Mon voyage aura été vain et n’aura qu’entretenu une illusion. Sans doute vais-je recevoir une œuvre de Damien Hirst mais ce dernier à qui j’ai tenté de m’adresser directement, pas plus que les différentes personnes que j’ai contacté n’ont semblé intéressé par ma démarche et par mon cri (qui n’est malheureusement pas celui de Munch et n’a donc aucune valeur).
Il me reste encore un blog à écrire et je ne sais pas si j’aurai la force d’en écrire d’autres ou de donner une autre forme à ce carnet de voyages bien particulier.
Avant de subir le sort qui est le mien (et bien avant la crise), je fatiguais mon entourage par mes colères sociales et politiques car ils ne semblaient pas vouloir voir les changements qui s’opéraient. Déjà je criais pour rien. Mes avertissements me rendaient même antipathique car gagnant bien ma vie à l’époque, mon discours était incompris. J’en ai souffert car je me sentais déjà seul. Maintenant, je me bats alors que je me trouve dans la situation que je dénonçais il y a quelques années. C’est pitoyable.
D’ici quelques semaines et si vous habitez Paris, vous pourrez venir me voir probablement à la Défense, assis sur une petite chaise, distribuant mon CV. J’en ai fait parvenir plus de 1500 sans succès, je tenterai donc une approche en rapport avec mon amour propre qui devenu proche du nul. J’ai postulé à des postes de rédacteur mais il semblerait que je ne sache pas non plus écrire…
Encore merci pour vos commentaires et je suis content que vous ayez apprécié mon dernier blog ! :-)
Chers vous,
SupprimerVous vous demandiez si nous nous connaissions,je vous avouerais qu'il nous arrive de nous croiser de temps à autre, sans pour autant se parler(bizarrement)...- Je pense que vous seriez extrêmement surpris de découvrir la personne qui se dissimule derrière la face cachée.- En public je montre l'image de la face apparente, sautillante, gesticulante, dansante, c'est juste un jeu de rôle pour détourner l'attention, pour ne pas dévoiler mon moi profond. A travers les écrits je ne joue jamais, je les aimes de trop, même si de temps en temps, "la face apparente " avec son grain de folie reprend le dessus!
Oui c'est humain de s'écrouler,de pleurer,de douter..,n'hésitez pas à crier,à hurler,à chialer tout votre soûl pour évacuer votre souffrance et votre impuissance si cela peut alléger vos maux,si la pudeur vous interdit de le faire devant vos proches dirigez vous vers un lieu où vous aurez tout loisir de pousser votre gueulante. Cela fait un bien fou, et au diable les peoples qui auront tendance à vous juger. Si vous n'éprouveriez pas ces sentiments mêlés, cela voudrait dire que vous ne seriez qu'un être froid,sans états d'âme,insensible à ce qui l'entoure. Ce qui n'est pas votre cas! - Ici,Il n'y a que "Vous", montrant ses faiblesses,son désarroi et surtout son désespoir. De grâce, ne déposez pas les armes, accrochez vos, tenez bon pour votre famille,vos proches..!
"La nature humaine n'est qu'un jeu d'ombre et de lumière, une partie d'échecs involontaires que nous menons contre nous même, on est tour à tour ombre et lumière, étrange mélange d'ange et de mystère, du clown (triste) rieur au saule pleureur".
Je ne suis pas d'accord quand vous dite que votre voyage aura été vain. - Grâce à elle vous avez dû certainement faire des rencontres intéressantes et des découvertes au sens propre comme au figuré. - Concernant l'œuvre de Damien HIRST, je sais (ayant récemment lu un article à ce sujet), que tous les gagnants (peu importe le nombre), recevront une toile de la main du "Maître" avec la fameuse dédicace. - Grâce à elle peut-être qu'un nouveau départ pourrait en découler..., c'est tout le mal que je vous souhaite.
Euhhhh..., MUNCH, c'est qui ??? Le compère du magicien d'Oz?- Ma parole, vous le faite exprès? - Pfffff voila que je dois de nouveau aller à la pèche aux infos :-), Eurêka, j'ai trouvé! C'est un peintre norvégien pionnier de l'expressionnisme. - Du coup je me sens un chouya plus intelligente! Merci :-)
Je redeviens sérieuse, vous dites que vous avez encore un blog à écrire et que vous n'êtes pas sûr d'avoir la force d'en écrire d'autres. - Je pense que ce serait une erreur d'en arriver là! - Après tout ce que j'ai pu lire jusqu'ici, j'ai cru comprendre que parmi vos passions il y avait ente autre l'écriture et la lecture. - Dites moi, j'aimerais savoir, au moment ou vous couchez sur papier vos péripéties et ressentis, quand le "." final est inscrit sur le bas de la page, quel est le premier adjectif ou sentiment qui vous viennent à l'esprit? - Éprouvez-vous du plaisir en rédigeant vos textes? Vous sentez-vous libéré, allégé, soulagé? (même si je suis persuadée que l'écriture engendre bien de souffrance, du fait de ressortir ce qui gangrène).Si la réponse est positive, alors la question ne se pose même pas. - Vous vous devez de continuer, à votre rythme bien entendu consigner vos pensées , histoires, nouvelles et autres.
Et puis franchement, de vous à moi,si cela devait prendre fin, j'en serais la première désolée.
J'aurais aimé venir vous voir afin de vous insuffler une part de mon énergie débordante, mais n'habitant pas en France,cela me serait difficile, donc je le ferai volontiers "d'ici"! Êtes vous prêts de "là-bas"?
Allez zou,c'est parti.....:-)
Honorée et touchée de votre confiance.
L'inconnue
Chère « inconnue »,
SupprimerJe suis conscient que mon précédent message était chargé d’émotions et de découragement. J’étais d’ailleurs, lorque j’ai reçu votre message, sur le point de m’excuser car, il est vrai, que des éléments faisant partie des aléas de la vie familiale m’ont énormément perturbés et m’ont aussi permis de connaître quelle était ma limite de tolérance qui, croyez-moi, est particulièrement élastique !
Cependant, je n’arrive pas non plus à totalement abandonner. Même au tapis, même en sang, même avec les entrailles me faisant mal parce que j’ai pris coups droits, jabs et crochets, j’ai encore envie de me relever… Ma nature sans doute.
Oui, j’aime écrire et j’aime le travail bien fait. J’aime terminer un texte et je doute toujours sur le moindre détail. Est-ce le bon endroit pour la virgule ? Est-ce bien ce que je voulais dire ? Est-ce bien le mot exact ? La bonne musicalité ? Est-ce bien écrit ? Le bon rythme ? Aurai-je aimé lire ce que j’ai écrit ? En revanche, je suis toujours ravi d’avoir terminé.
Dois-je continuer ? Je ne sais pas…
Mais peut-être devrais-je continuer au moins pour une lectrice ? :-) Oui, en quelque sorte, je vous fais confiance. Même si ce n’est pas le terme que j’utiliserais. Je donne beaucoup, je crois au partage (avec pourtant beaucoup de déceptions…), et dire ce que je pense, écrire est donner. Partager mes sentiments est sans doute faire confiance mais, pour cela, il faut aussi vouloir recevoir et en répondant et commentant comme vous le faites, vous rentrez dans ce processus de partage.
Concernant Munch, ou d’autres, je ne désire pas étaler ma science comme le fait par exemple BHL mais utiliser l’évocation de ce qu’un autre a fait pour mieux exprimer mon idée. Munch étant connu surtout pour Le Cri, il était parfait pour ce que je ressentais – ressens encore.
J’espère que nous nous parlerons un jour "ici"! En tout cas, je serais ravi de le faire "ici". Vous savez qui je suis alors que vous restez la « chère anonyme » "là-bas". Si vous préférez le rester, je respecte aussi ! :-)
Chers vous,
SupprimerVous n'avez absolument pas à vous excuser ! - De quoi dites moi? - De vous être laissé aller dans un moment de faiblesse? - Oui et alors? - Je pense que parfois on ose dire des choses plus facilement à des personnes en dehors du cercle familiale et amicale. - Et je suis heureuse qu'il y ai ce partage, donc...:-)
J'aime quand vous dites que même au bord du knockout l'envie de croire et de vous redresser est dans votre nature..., je ne peux que m'incliner de satisfaction de voir le "Yang" reprendre l'avantage sur le "Ying".
J'ai visé juste! - Je savais en mon fort intérieur que l'écriture était importante à vos yeux. - C'est tellement évident, (enfin pour moi). Quand au questionnements en rapport à vos écrits, je vous dirais idem, sauf que moi je rajouterais l'orthographe en plus, car je l'avoue sans honte, peut mieux faire, mais bon, en même temps je n'ai pas a rougir de mon ignorance, étant jeune les études et moi étions ennemies, tandis que maintenant nous sommes devenues inséparables. - Comme quoi, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
L'écriture est personnelle et propre à soi! - Vous êtes dans le flou, à savoir... continuer ou non, ou, poursuivre pour "la lectrice". - Que pourrais je bien vous dire..., égoïstement je pourrais vous faire la demande pressante, "oui, oui mon bon sir écrivez, écrivez et ce rien que pour moi"! Mais je ne le ferai pas. Que du contraire..., je vous prierais plutôt de le faire tout d'abord pour vous même, de le prendre comme un exutoire. Et ensuite..., une fois que la première étape sera franchie..., si vous le désirez et le permettez , "la lectrice" vous lira avec grand plaisir :-)
Je ne vous compare absolument pas à BHL, il est qui il est, et vous êtes qui vous êtes.
J'ai parfaitement saisi que vous ne faisiez pas étalage de votre savoir, mais juste une évocation par rapport à vos idées et ressentis. - Moi de mon côté, je vous "chambrais" un peu, et ce pour essayer de vous faire sourire:))
N'oubliez quand même pas que j'ai continuellement faim et soif du "Savoir"! - Alors ne vous gênez surtout pas pour moi..., continuez...(c'est une demande).
Peut-être nous parlerons nous un jour "ici"! Idem, je serais ravie aussi de le faire "ici".
Peut-être qu'un jour je viendrais vers vous, en vous disant d'"ici", bonjour "Vous" de "là-bas"!:-)
l'Inconnue d'"ici"
D'ailleurs, chère inconnue, ou d'ici,
SupprimerIl est sans doute vrai que vouloir me relever est probablement dans ma nature mais il est très difficile de le faire lorsque les mauvaises nouvelles s’enfilent comme autant de perles sur un rosaire… Il est également dur de prendre des coups bas, des coups tordus parfois de très proches sans en être très affecté. Peut-être, qui sait, si le «ici » devait se concrétiser je pourrai « donner » plus et être moins obscur.
Concernant mon écriture, je vous demanderai une faveur. Pourriez-vous me dire franchement, mais vraiment franchement si je peux continuer à écrire, si j’ai un tant soit peu du « talent », si je fais carrément fausse route. J’ose vous le demander car, à ma connaissance vous n’êtes que deux - peut-être trois - personnes à avoir lu tous les articles mais vous êtes la seule à me faire des commentaires… Si je fais fi du chaos total qui m’entoure et si je continue, écrire pour soi, n’a pas de sens. J’ai besoin d’un écho. Merci. :-)
Chers vous,
SupprimerJe suis bouleversée à un point..., vous n'avez pas idée!
Je vous sens tellement, tellement... :(
Concernant votre demande et étant quelqu'un de direct, je vous répondrais honnêtement et franchement. - Oui!!! - Il vous faut continuer à écrire! - Vous aimez trop les écrits et les mots pour ne pas en faire bon usage (malgré ce que certains peuvent en penser). - Si vous décidiez de tout arrêter dans l'état actuel de votre chemin de vie, je pense que cela vous entrainerait dans un abîme sans fond, et qu'en définitive vous aurez l'impression de n'être plus bon en rien, (je suis persuadée que c'est ce que vous vous dites), parce que tout s'écroule autour de vous, comme un château de cartes. - Mais alors à quoi ou a qui pourriez vous vous accrocher? - Je ne peux me résoudre à vous laisser sombrer..., si pour cela il fallait que je me dévoile, je le ferai pour vous insuffler toute l'énergie nécessaire, afin de vous donner la force de vous battre surtout..., pour vos enfants! - Vous n'avez pas le droit..., les enfants c'est la vie, une part de soi, vous vous devez de vous relever et de combattre jusqu'au round final pour en sortir vainqueur et ce pour l'amour d'eux! - Si vous seriez "la" en face de moi, je vous secouerais comme un prunier en vous regardant droit dans les yeux et en vous martelant, oui vous avez un "talent fou" et rajouterais , interdiction de penser le contraire! - d'ailleurs vous savez très bien ce qu'il en découlerait, une "tarte à gueule...", je vous jure que je serais très capable de vous en coller une..., pour remettre vos idées en place! - Vous voila prévenu.;-) - Si mes propos devait vous heurter n'hésitez surtout pas à me le signaler, (ma franchise n'étant pas toujours apprécié de tous). -
Dès le premier blog, je suis restée scotché en vous lisant, cette façon que vous aviez de jouer et jongler avec les mots, j'ai été immédiatement conquise. - La preuve que je ne vous le dis pas par complaisance, (je pense l'avoir souligné dans l'un de mes commentaires). - Avez vous demander l'avis de l'autre personne qui lit vos articles, de ce qu'il ou elle en pensait??? -
Je n'approuve pas quand vous dites qu'écrire pour soi n'a aucun sens, - Que du contraire..., Il ne faut, à aucun prix renoncer à l'écriture, ne serait-ce que parce qu'écrire c'est comme une respiration, c'est lever toute les censures, écrire c'est comme sortir de soi même! - Écrire n'est ce pas se libérer toujours?
J'espère avoir pu vous aider et vous éclairer au mieux, ceci n'étant qu'un avis personnel.
Comme j'affectionne particulièrement cette citation je vous l'offre à nouveau.
C'est quand il n'y a plus d'espoir qu'in ne faut désespérer de rien. "Sénèque"
L'inconnue d'ici et là
Bonjour chère « inconnue »,
SupprimerComme je le disais dans ma précédente réponse, il y a une partie qui m’est difficile d’éclaircir et qui nécessiterait une explication orale. Vous faites mention dans votre message d’un aspect qui est à la fois la source de beaucoup de bonheur et d’espérance et malheureusement, également de terribles tourments. Mes sentiments actuels ne sont pas étrangers aux tourments que j’évoque. Je suis conscient de ne pas être clair du tout mais peut-être serai-je si vous considérez que votre énergie m’est nécessaire.
Concernant l’écriture je vais donc continuer mais avec le but d’être publié. Ecrire pour moi, comme j’ai pu le faire, ne m’intéresse plus. J’en ai assez de savoir que je suis talentueux dans ce que je peux faire sans en tirer les bénéfices. Dans une autre vie, j’étais pilote (je le mentionne je crois dans un blog) et j’étais même un excellent pilote mais des jalousies et des incompétents ont tué mon rêve de ciel bleu et de voyages. Dans une autre vie, j’étais consultant, un très bon consultant. Mais dans un monde médiocre, seuls ces derniers savent se placer pour survivre. Je pensais naïvement que mon « talent » serait reconnu. Que nenni…
Je vais donc écrire, je vais rassembler toutes mes notes, bouts d’écrits et autres pensées mais dans le but d’être publié. Si je n’y parviens pas, cela ne sera qu’un échec de plus. Je vous suis très reconnaissant de donner écho à mes états d’âmes… Cela me ferait également très plaisir au terme de ce blog, si je pouvais vous faire lire la compilation améliorée du périple. Et cela m’aiderait si vous pouviez critiquer avec les yeux d’une lectrice très exigeante. Sans complaisance. Vous aurez sans doute deviné que je doute de tout et que j’ai besoin de repères…
A propos de la deuxième personne ayant lu tous les blogs, elle m’a dit « c’est bien et c’est bien écrit ». Mais est-ce suffisamment « bien » pour mériter les honneurs d’une publication et l’intérêt de lecteurs, vous semblez être seule à le croire... Cependant, un seul phare suffit pour éviter à un rafiot de couler en pleine mer…
Dans une autre vie j’aurais aimé être un autre Saint Exupéry : piloter et écrire. Finalement, sans avoir eu sa carrière, j’aimerais ne pas finir comme lui et de m’abîmer en mer. Tiens, elle me plait bien cette image, je vais peut-être la retravailler et la reprendre dans un écrit structuré…. :-)
Bonjour "Vous",
SupprimerVous avez l'air de reprendre du poil de la bête et d'être un tantinet moins sombre. -
C'est bien..., comme dit le proverbe, doucement mais sûrement!
Je pense que j'ai dû toucher un point sensible dans mon précédent message. - Je vous avouerais que je l'ai fait "un peu" exprès, et ce pour vous faire réagir. - Je comprends tout à fait que certaines choses ne peuvent être évoquée dans le cadre d'un blog, en cela je ne peux qu'acquiescer. - Si vous le désirez, ma proposition tiens toujours, à savoir me dévoiler pour vous transmettre une partie de mon énergie débordante:-). - Sachez juste que ce sera la face apparente qui viendra vers vous, (car plus téméraire), pour finalement avoir la face cachée en face de vous, (celle qui vous écrits). - En confidence je vous dirais que j'appréhende un peu...- (Oui je vous devine, d'où ma proposition).
Quel sage décision..., vous avez décidé de continuer l'écriture, j'en suis heureuse...! - Je ne vous imagine pas un instant ne griffonnant ou noircissant pas les pages blanche de vos mots, idées, nouvelles ou autres. - Vous et l'écriture êtes indissociable, c'est évident..., n'ais -je point raison? - Vous me dites que vous aimeriez que vos prochains écrits soit publié. - Je vous souhaite une réussite des plus fulgurante! - Vous souvenez vous qu'un jour je vous avais dis que j'aimerais pouvoir vous lire, en précisant que peut-être était-ce présomptueux de ma part de vous faire pareil demande! - Vous aviez répondu, que oui vous pourriez, mais n'étant qu'une simple "anonyme"... - J'en souris aujourd'hui:-)! - Car depuis j'ai changé de statut, je suis devenue "l'inconnue"... - Le fait que "Vous" me demandez de lire et donner mon avis sur la compilation amélioré du périple m'enchante. Quel retournement de situation...;-). - Je ne puis nier que je serais ravie et honorée de pouvoir le faire et ce avec un regard exigeant et sans complaisance,(promis, juré), non en critiquant mais en vous donnant mon avis de lectrice.
Oui, vous aviez mentionné Saint Exupéry et points communs dans un de vos blog. - A défaut de n'être lui, contentez vous d'être que "Vous"..., "Exuperetti"...! :-)
"Dans la vie il n'y a pas de solution; il ya des forces en marche: il faut les créer et les solutions arrivent".
Antoine de Saint Exupéry
Bonne idée de retravailler l'image, ce que j'aime c'est le mot qui en découle, "ESPOIR".
Ps: Jusqu'ici on ne m'avait jamais comparé à un phare, mais j'adore :)
L'inconnue
Bonjour chère "inconnue",
SupprimerOui, vous avez raison, j’aime écrire et j’aime aussi, parfois, recevoir des mails rageurs car je m’amuse à ridiculiser leurs auteurs comme Voltaire le faisait avec ses détracteurs. J’aime car lorsque je suis « attaqué » par écrit, on rentre dans mon aire de jeu et je joue tel un chat avec une souris. Mon style est cynique et engagé teinté d’humour comme vous l’avez noté et je m’inspire des attitudes d’autrui pour construire mon monde « littéraire ».
Oui, cela me ferait plaisir que vous lisiez mes écrits car cous avez acquis une crédibilité de critique ! :-) Nombreux sont les textes en jachère et tous ont besoin d’être retravaillé mais avoir une lectrice assidue et juste peut beaucoup m’aider.
Libre à vous de sortir de votre anonymat lorsque votre appréhension sera dissipée. D’ailleurs pourquoi avoir de l’appréhension ?
Je suis certain que vous avez une citation pertinente dans votre besace pour mieux accepter l’appréhension qui est vôtre. Mais, franchement, je ne vois pas pourquoi vous l’êtes !
"Exuperetti"
Chers Vous,
SupprimerEn ouvrant le blog et en voyant votre signature j'ai souris, ensuite je me suis dit, tiens..., c'est la première fois qu'il y en a une.
Quand j'eus fini de lire le texte en entier je ne savais trop que penser. - Je me suis posée la question à savoir, aurais je dis quelque chose de déplacée, de blessant? Aurais-je été trop loin dans mes propos?- Se serait-il sentis attaqué par..., je ne sais même pas moi-même par quoi...? Je ne comprenais pas trop! - Ou était-ce le jeu de mots (qui m'est venu spontanément), Exupéry-Exuperetti, qu'il n'a pas apprécié? - Après coup, j'ai trouvé la formulation de la phrase maladroite. - A la place de contentez vous, "soyez" aurait été plus approprié. - Mon intention n'est certainement pas de vous blesser, et si c'est le cas, je vous prie de m'en excuser. -
Je suis plus que ravie d'avoir la chance d'échanger nos réflexions par rapport à vos écrits.
Je le ferai en toute objectivité et exigence. - C'est flatteur de souligner, que j'ai acquis une crédibilité de critique. - Personnellement, je me vois plutôt en lectrice assidue, qui chérit les mots, écrits et livres... - Il me semble vous l'avoir déjà dit, j'apprécie nos échanges car ils ouvrent mon esprit et me fait avancer dans mes propres travaux. - Je considère cela comme un partage..., donc... Merci "Vous" :)
Pourquoi ais-je de l'appréhension?
Peut-être la peur de casser ce que nous partageons "la", "ici" sur ce blog. - En même temps, mon côté spontané et parce que je considère que vous avez besoin d'énergie positive, et "surtout " l' envie irrésistible que j'ai de vous faire rire aux larmes, me pousse à dépasser ce palier. - Il est vrai, qu'en vous voyant il n'est pas très aisé de venir vers vous, car quand je vous croise vous êtes tellement fermé... , tellement sombre..., que je n'ose...!
Le défi du jour était de trouver la citation pertinente correspondant à mes états d'âme.
C'est votre jour de chance..., pour le prix d'une, je vous en livre deux...! Qui dit mieux? :)
"Je le fais (je vous en parle) par écrit dans la crainte de ma plénitude, qui est telle que j'aurais appréhendé de vous parler trop diffusément". Saint-Simon
"Comprendre une personne c'est déjà lui parler. Poser l'existence d'autrui en la laissant être c'est déjà accepté cette existence avoir tenu compte d'elle". Emmanuel LEVINAS
L'inconnue
Rebonjour chère inconnue !
SupprimerJ’ai sans doute été maladroit car ma signature était en fait un clin d’œil au nom valise que vous aviez inventé et ma référence sur l’attaque ne s’adressait pas à vous mais une personne qui, sur un autre sujet, m’avait envoyé un mail qui m’avait amusé car agressif et à qui j’avais répondu en y prenant un certain plaisir puérilement sadique car, autant je doute de mon talent littéraire, je ne doute pas de la qualité de mes libelles et de la manière de mettre échec et mat un adversaire, juste en jouant avec les mots. Je n'abuse pas de ce "talent mais j'ai horreur que certaines personnes se croient supérieures parce qu'ils ont de l'argent, une position ou un titre. Si c'est le cas, je sais les remettre en plcae... :-) Vous n’étiez aucunement visée !!
Je suis, certes, souvent dans mon monde fait de réflexions diverses et je peux sans doute paraître froid. On me dit même que j’impressionne et que je fais peur ce qui ne peut que m’étonner ; moi, qui adore la citation de Lao-Tseu « lorsque la lune est pleine, elle décroît déjà » ! C’est l’une des seules que je connais par cœur ! Mais maintenant que vous connaissez mon "monde", vous me connaissez au-delà des apparences!
Ne nous croiserions pas à NDC ?
Exuperetti :-)
Bonsoir "Vous
SupprimerLes apparences ne sont souvent qu'un bouclier pour se protéger du monde extérieur. - Je ne m'arrête jamais à cela! - Je me fie plutôt à mon instinct, qui généralement me trompe que très rarement. - Nous jouons souvent à cache cache et bluffons, ne laissant pas transparaître notre être profond. - Peut-être est ce la peur d'être mis à nu qui nous retient devant l'inconnu? - Ou tout simplement un jeu de rôle où personne n'est celui qu'il semble être... - Parfois je me dis, pourquoi ne pas laisser tomber à terre les pièces de cet échiquier grandeur nature, laissant les autres nous voir telles que nous sommes vraiment..., oui, pourquoi...?
Si je comprends bien vous aimez la signature "Exuperetti" ? J'en suis ravie, il vous va comme un gant! :-)
Je l'aime bien votre citation..., je vous la pique, je peux? - Flûte..., vous oubliez le je peux, je la prends, c'est tout..., c'est comme ca! - Qui sait je pourrais un jour en avoir besoin, tout dépendra des circonstances.
NDC, je ne connais pas..., désolée. - Moi je suis "Ici" sur Bruxelles et non "là-bas" sur Paris.
PS: Je me sens frustrée de ne pouvoir vous répondre instantanément, mon côté impulsive prenant parfois le dessus, je serais tout à fait capable de faire un coup d'éclat ;-), et de vous envoyer un message privé...
L'inconnue
Chère "inconnue",
SupprimerJ'ai plusieurs grilles de lecture me permettant de savoir qui sont vraiment les personnes à qui je m'adresse mais je me contente d'établir des hypothèses car la matière humaine se modifie suivant les événements et dans le temps.
En ce qui me concerne, je suis souvent conscient de jouer un rôle social mais lorsque je ne le joue plus, j'ennuie, j'irrite car je fragilise les certitudes de mes interlocuteurs. L'écriture est aussi un moyen de dire ce que je pense de manière plus acceptable car la lecture crée une forme de fiction.
Je vous autorise à utilser "ma" citation. :-) C'est fait pour ça!! En fait, j'y rajoute parfois une touche personnelle: "lorsque la lune est pleine, elle décroît déjà. Mais peu importe car les gens préfèrent le soleil".
Je ne vous croise donc pas à NDC qui se trouve à Bruxelles et non pas à Paris. Vraiment, où donc pourrions-nous nous croiser! :-) Salle de sport? Tram? Cela m'intrigue vraiment! :-)
Je pensais recevoir un message "privé" et puis je constate que l'appréhension à pris le dessus? :-) Je taquine...
Bon dimanche!
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SupprimerCher L.P., merci pour ces articles que je lis avec délectation. ton cynisme teinté de réflexions philosophiquement existentielles sur la condition du non-nanti me procure une certaine jubilation. Ma question est: dans la quête de reconnaissance de soi-même, qu'est ce qui a valeur? le regard d'autrui? la conscience d'être? La quête elle-même et son lot de péripéties?
RépondreSupprimerSi être, c'est être perçu (bergson) peut-on être soi et perçu comme un autre dans un même espace/temps?
au plaisir de te lire.
SL
Cher SL,
SupprimerAu-delà d’un certain pallier de « non-être », le regard d’autrui n’a malheureusement plus d’importance… De plus, minorer les maux d’une partie de la population en rejetant la faute d’une élite sur eux (si tu vis dans une banlieue pourrie et que tu vis de rapines, si tu es chômeur, c’est de ta faute mon gars !), équivaut à balayer d’un coup de typex toute idée « d’être » car, la manière dont cette population est perçue est une négation de l’humanité qui émane d’elle.
Thoreau affirmait qu’il y a toujours un moyen de sortir de la pauvreté : par le renoncement aux besoins ressentis. Si les pauvres renonçaient tout simplement à leur intégrité, ils arrêteraient d’importuner les riches ! Mais il perdrait de sa liberté et serait en danger d’encourir l’humiliation et la servitude… Qui mène souvent à un chaos social.
André Gorz, grand penseur un peu méconnu, l’a expliqué mais, franchement, qui se soucie de l’avis d’un intellectuel !!
LP